mercredi 30 juin 2010

Diagnostique par moyen/manuel statistique

La donnée du problème est celle-ci : le diagnostique d'une maladie psychiatrique se fait sur des données statistiques (pour les ingénus, ceci veux dire qu'un diagnostique de tuberculose ne se fait pas par la mise en évidence du germe, mais par des statistiques groupant la fréquence de la toux, le milieu social, les conditions d'hygiène et de ce sortes de signes - pour la psychiatrie actuelle une statistique de comportement désigne la maladie).

La question est celle-ci : avons-nous les moyens de réfléchir sur/à ce que ce problème signifie ?

Le problème en effet est celui-ci : au cas ou l'on pourrait craindre que l'individu ne soit plus considéré par l'Etat, la collectivité, la société, comme une personne mais comme un accident statistique, est-ce que l'estimation de sa santé mentale selon une statistique comportementale risque ou entraîne un débordement de ladite estimation, de la santé à la personnalité ? Cette question, ce problème, est tellement enracinée dans la donnée, qu'elle se réduit à sa source – à savoir : comment avons-nous pu détecter qu'il y ait le moindre problème ?

Réponse ou solution : sans la réflexion cybernétique on ne remarquerait pas qu'une psychiatrie statistique signifie que la personne globalement est devenue une statistique dans sa société, c'est à dire privée de réfexion. La privation de réflexion en effet et évidemment ne peut pas être réfléchie ; elle a été en usage bien connu (voir Socrate & Menon). La religion monothéiste a permis un temps de circonvenir l'esclavage – on peut estimer que c'est son mérite. A présent c'est l'infiltration cybernétique du milieu qui présente de moyen.
On peut ajouter, préciser que portée à l'intelligence, ladite cybernétique permet à l'esclave de réfléchir mais sert aussi le maître – la psychiatrie en l'occurrence l'employant également à son usage statistique ; c'est à ce degré de rivalité complexe et de neutralité que l'on parle d'intelligence artificielle.

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